Ibrahim Abdoullah. (2009). 4 - Popular Culture, Subaltern Agency, and People’s Power: The 2007 Presidential and Parliamentary Elections and Democracy in Sierra Leone. CODESRIA Bulletin, (01-02), 14–16. https://doi.org/10.57054/cb01-022009520
est né au Cap le 9 octobre 19341 et classé « métis » par les lois de l'apartheid. Sa musique reflète la complexité identitaire de son pays, tout comme son patronyme peut évoquer le kaléidoscope originel. Il est exposé très tôt à la diversité culturelle du port maritime de la ville : la musique traditionnelle africaine, les chants Malay du Cap, le carnaval, les succès populaires et les enregistrements de jazzaméricain2,3.
Au début des années 1960, Dollar Brand forme un groupe (The Jazz Epistles)4 avec, entre autres, Hugh Masekela. Ensuite, avec Sathima Bea Benjamin, il part en Europe. À Zurich, où il s'est installé durant trois ans, de 1962 à 1964 au Café Africana, Duke Ellington remarque le pianiste et la chanteuse lors d'un concert et leur permet d'être enregistrés à Paris4. Ils emboitent le pas au compositeur, ne désirant pas dans ces années marquées par l'apartheid en Afrique du Sud, retourner pour l'instant dans leur pays natal2. Il épouse Bea Benjamin à Londres en 19654. En 1965, Duke Ellington leur permet aussi de jouer au Newport Jazz Festival4. Puis Abdullah joue entre autres en solo au Carnegie Hall et Ellington lui permet d'être réellement célèbre lorsqu'il l'inclut dans son orchestre pour une série de concerts au piano. Par la suite, il joue et enregistre avec Elvin Jones, Max Roach, Don Cherry, ou Archie Shepp4.