3 - Ghana: The Failure of a Petty-Bourgeois Experiment

Abstract

Dans cet article , l'auteur cherche à expliquer les raisons de Véchvc des différents gouvernements à créer et maintenir au Ghana un ordre petit-bourgeois depuis 1966 , date de la mort de Kwame NKRUMAH. estime qu'il faut chercher les raisons de cet échec non seulement dans difficultés économiques qu'à connues le pays pendant la période 1966- 1981, mais aussi dans les changements intervenus entre les rapports forces politiques en présence ainsi que dans le rôle fondamental qu'a joué l'Etat dans les luttes politiques . L'auteur se fixe deux objectifs principaux: il veut montrer d'abord que le Coup d'Etat du 31 Décembre 1981 bien prévisible parce qu'à ce moment l'Etat petit-bourgeois d'alors miné par ses propres contradictions internes et qu'ensuite ces contradic- tions ont été rendues plus aïgues depuis 1966 par l'Etat petit-bourgeois qui , conformément à sa vocation historique , a toujours facilité la domina- tion de l'économie nationale par l'impérialisme . C'est ainsi que l'auteur étudié l'évolution de cette expérience petite-bourgeoise depuis le retour la bourgeoisie comprador de l'aprés-KRUMAH jusqu'aux derniers de cetr ordre social en analysant tour à tour les derniers soubresauts « néo-colonie », les rapports crise-main d'oeuvre, crise-petite-bourgeoisie l'Etat Bonapartiste , le glas de cet état Bonapartiste , et le CRFA et la des classes . A chacun de ces points l'auteur a noté les éléments nouveaux qui ont marqué la période dans le cadre de la déchéance de l'état petit- bourgeois. Parmi ces éléments , les plus récents et les plus décisifs ont

• le refus catégorique de l'Etat petit-bourgeois à reconnaître domination de l'économie du Ghana par l'impérialisme . Cette reconnaissance aurait permis la mobilisation de capacité interne susceptible de s'accommoder de cette situation et de finalement transcender l'instabilité qui la caractérise ;


• la dislocation progressive de la classe dirigeante qui constitue d'ailleurs sa faiblesse et qui est le produit direct de la faiblesse sa base matérielle.