7 - Commercialization as an Alternative to Privatization: Prospects and Problems
Corresponding Author(s) : Wilfred A. Ndongko
Africa Development,
Vol. 16 No. 3-4 (1991): Africa Development: Spécial Issue - The International Economy and Africa's Economy Recovery
Abstract
Après les indépendances , la plupart des pays africains avaient opté pour un système mixte d'entreprises où coexistaient entreprises publiques et privées. Les entreprises publiques étaient des entités légales comme les entreprise privées mais sans actionnaires privés. Le gouvernement fournissait le capital , nommait les membres du conseil d'administration, définissait la politique à suivre et les plaçait sous la tutelle d'un ministère. Les profits qu'elles généraient devaient être réinvestis ou virés au Trésor Public. Les pertes étaient supportées par le gouvernement. Après trente années d'existence de ce système, les résultats obtenus sont simplement négatifs. L'alternative à promouvoir, selon l'auteur, doit être cherchée dans ce qu'il a appelé "la commercialisation1'. En effet, rejetant la privatisation comme alternative, l'auteur propose la mise en place d'un système qui soumet les entreprises publiques aux contraintes de la compétition sans leur enlever le caractère d'établissement publique. Les avantages d'un tel système sont une rationalisation et une restructuration du secteur public dont le résultat est la diminution des investissements non productifs et l' amélioration de la viabilité et de l'efficacité globale des entreprises publiques. Cependant pour qu'un tel système réussisse, certaines conditions doivent être remplies notamment les barrières empêchant aux entreprises privées l'accès libre au marché doivent être levées, les chances d'accès au crédit et devises doivent être égales.
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