5 - Some Introductory Remarks on a Critical Theory of Modernization
Afrique et développement,
Vol. 8 No 2 (1983): Afrique et développement
Résumé
Cet article essaie de présenter ce que MANSILLA appelle une «Théorie Critique de la Modernisation». L'auteur débute avec l'assertion suivante : bien que la théorie de la dépendance soit la contribution la plus importante et la plus originale des intellectuels du Tiers-Monde à l'ensemble du débat sur le développement, lorsqu'on l'examine de plus pris, cette théorie de la dépendance elle-même est dépendante du courant principal des théories occidentales sur le développement, théories que critique manifestement la théorie de la dépendance.
Il cite les problèmes afférunt à la croissance économique et au développement technologique, la réalisation des désirs de biens matériels et la création de conditions d'existence comparables à ceBes de l'Occident ; de même que la croyance solidement établie par ces théoriciens qui décla rent que toute société, partout dans le monde, devra s'adapter aux mêmes lois de développement que celles prévalant en Occident. Tout ceci pour donner des exemples de cette dépendance.
D'autre part, MANSILLA rejette la conception marxiste des pro cessus de développement.
Il soutient et se plaint du fipt que nulle part dans le monde, il existe des intellectuels engagés dans le «Débat sérieux» sur les rapports entre l'homme et la nature, ou sur les valeurs qui sous-tendent les théories de modernisation. Les intellectuels du Tiers-Monde ne semblent pas porter un grand intérêt aux problèmes écologiques.
En conséquence, MANSILLA affirme que le progrès matériel suivant les lignes directrices occidentales pourrait produire «un ordre social véritablement émancipé et harmonieux». Il indique plus loin que le laps de temps qui nous est alloué est historiquement trop court pour nous permet tre de juger si la pluralité des expériences socio-économiques dans le Tiers Monde peut réussir ou pas.
Finalement l'auteur soutient que l'homme n'est pas le centre de l'Univers, et que par conséquent, il n'a nul droit d'exterminer les animaux et les plantes pour que lui puisse accomplir son «développement douteux».
H. C. F. MANSILLA, Professor - University of LA PAZ, Bolivia.
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