4 - Reconstruire une « cité métisse ». Migrations européennes, économie touristique et impasses de la valorisation culturelle du patrimoine saint-louisien (Sénégal).
Corresponding Author(s) : Hélène Quashie
Revue africaine de sociologie,
Vol. 21 No 1 (2017): Revue africaine de sociologie
Résumé
A contre-courant des recherches qui analysent les mobilités internationales liées à l’Afrique
à partir de flux sud-nord et sud-sud, cet article s’intéresse à une migration particulière de
l’Europe vers le Sénégal, plus spécifiquement vers la ville de Saint-Louis, dont l’île historique
est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000. L’étude s’inscrit au croisement des
analyses socio-anthropologiques de la valorisation culturelle et touristique des sites urbains
devenus patrimoines mondiaux en Afrique et des mobilités de privilège vers des régions
post-touristiques au « Sud ». Plusieurs activités entrepreneuriales, menées par des migrants
européens aux trajectoires variées, s’inscrivent dans des dynamiques socio-économiques et
culturelles communes valorisant une représentation du patrimoine de Saint-Louis en tant
qu’héritage euro-africain, notamment franco-sénégalais. Cependant, ce « métissage » historique
et culturel, qui sous-tend l’idée d’un vivre-ensemble par-delà les frontières sociales en faveur
d’un développement local, induit paradoxalement des divergences professionnelles, des clivages
sociaux et des différenciations ethnoraciales. Cette promotion particulière du patrimoine de
Saint-Louis oriente et sélectionne également les flux de visiteurs, contribuant à un dynamisme
économique restreint. La rhétorique du tourisme culturel est ainsi mise à l’épreuve de réalités
et pratiques sociales qui contredisent ses objectifs initiaux. Elle produit des modes et logiques
de distinction et révèle un patrimoine en tension, dans un contexte économique urbain qui
accentue les asymétries sociales racialisées.
Mots-clés
Télécharger la référence bibliographique
Endnote/Zotero/Mendeley (RIS)BibTeX
- Adam M. (2009), L’Afrique indienne. Les minorités d’origine indo-pakistanaises en Afrique orientale, Paris, Karthala.
- Amselle J-L. (2004), « Métissage, branchement et triangulation des cultures », Revue germanique internationale, n°21, p.41-51.
- Bantman-Masum E.(2015), « Les Étatsuniens de Mérida, Mexique : mobilité ou migration? », Revue Européenne des Migrations Internationales, vol.2, n°31, p.119-138.
- Bava S. (2000), « Reconversions et nouveaux mondes commerciaux des Sénégalais mourides à Marseille», Hommes et Migrations, n°1224, p.46-55.
- Bondaz J., Isnart C., Leblon A. (2012), « Au-delà du consensus patrimonial », Civilisations, vol.1, n°61, p.9-22.
- Bourdieu P., (1979), La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Editions de minuit.
- Boutiller J-L., Copans J., Fiéloux M. et al., (1978), Le tourisme en Afrique de l’Ouest.
- Panacée ou nouvelle traite ?, Paris, Maspero.
- Bredeloup S. (2014), « Pluralité des parcours des étudiants ouest-africains en Chine », Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs, n°13, p. 139-165.
- Camara A., De Benoist J-R. (2003), Histoire de Gorée, Paris, Maisonneuve et Larose. Cauvin Verner C. (2016), « Chantal, Momo, France, Abdou et les autres. Essai de typologie des économies affectives des couples mixtes à Marrakech (Maroc) », Cahiers d’Etudes Africaines, vol.1-2, n°221, p. 153-173.
- Chabloz N., Raout J. (dir.), (2009), Tourismes. La quête de soi par la pratique des autres, Cahiers d’études africaines, vol. 1-2, n°193-194, Paris, EHESS.
- Coslado E.,McGuiness J.,Miller C.(eds.),(2013) Médinas immuables ? Gentrification et changement dans les villes historiques marocaines (1996-2010), Centre Jacques Berque.
- Cousin S. (2006), « Le “tourisme culturel”, un lieu commun ambivalent », Anthropologie et sociétés, vol.2, n°30, p. 153–173.
- Cousin S. (2008), « L’Unesco et la doctrine du tourisme culturel : généalogie d’un « bon » tourisme », Civilisations, vol 1-2, n°57, p. 41 – 56.
- Cousin S., Mengin C. (2011), « Porto-Novo, Bénin. Une patrimonialisation contrariée ? », in Vernières M. (dir.), Patrimoine et développement. Etudes pluridisciplinaires, Gemdev Karthala, p.111-136
- Croucher S. (2012), « Privileged mobility in an age of globality », Societies, n°2, p.1-13 Cruise O’Brien R. (1972) White society in black Africa. The French of Senegal, Londres,Faber & Faber.
- Daum C. & Dougnon I. (2009), L’Afrique en mouvement, Hommes et migrations, 1279.
- Despres A. (2017), « Venu pour les plages, restées pour les garçons ? Du tourisme à l’expatriation amoureuse des femmes occidentales à Zanzibar », Recherches familiales, n°14, p. 67-78.
- Dia H. (2008), « Les ressources d’une diaspora de la moyenne vallée du fleuve Sénégal », in Diop M.C. (ed.) Le Sénégal des migrations : mobilités, identités et sociétés, Paris, Crepos Karthala, p.179-194.
- Dia H. (2014), « Figures étudiantes sénégalaises à l’étranger : de la recherche de l’excellence transnationale au retour contraint dans la communauté », Hommes et migrations, n°1307,p. 95-103.
- Dia H. (2015), « Le retour au pays des diplômés sénégalais : entre « développement » et entreprenariat privé », Journal of international Mobility, vol.1, n°3, p. 115-128.
- Diouf M. (2000), “The Senegalese Murid Trade Diaspora and the Making of a Vernacular Cosmopolitanism,” Public Culture, vol. 12, n°3, p. 679-702.
- Dos Santos I. (2016), « L’Angola, un Eldorado pour la jeunesse portugaise ? Mondes imaginés et expériences de la mobilité dans l’espace lusophone », Cahiers d’études africaines, vol. 221, n°1 p.29-52.
- Dozon J-P. (2003), Frères et sujets. La France et L’Afrique en perspective, Paris, Flammarion.
- Dozon J-P. (2012), Saint-Louis du Sénégal. Palimpseste dune ville, Paris, Karthala.
- Ebin V. (1993), « Les commerçants mourides à Marseille et à New-York. Regards sur les stratégies d’implantation », in Grégoire E., Labazée P. (ed.), Grands commerçants d’Afrique de l’Ouest.
- Logiques et pratiques d’un groupe d’hommes d’affaires contemporains, Paris, Karthala Orstom, p.101-123
- Evrard O. (2006), « L’exotisme et le domestique », Autrepart, n°40, p. 151-167.
- El Chab M. (2016), « La migration régionale et entrepreneuriale des Libanais de Dakar, Abidjan et Ouagadougou », Emulations, vol.17, p.77-92.
- Fouéré M-A. (2016), « Généalogie des récits de l’esclavage à Zanzibar. L’histoire disputée et le patrimoine contesté du marché aux esclaves », in Juhé-Beaulaton D. Guillaud D., Girault Y., Cormier-Salem M-C. (ed.), Le local dans la valorisation et la mise en scène des patrimoines.
- Kurzac-Souli A-C. (2013), « Les médinas marocaines, un nouveau type de gentrification? », in Coslado E., McGuiness J., Miller C. (eds.), Médinas immuables ? Gentrification et changement dans les villes historiques marocaines (1996-2010), Centre Jacques Berque, p. 79-100.
- Louveau F. (2016), « Migrants européens dans la ville de Saint-Louis du Sénégal : des stratégies hétérogènes pour négocier sa place dans la cité », Autrepart, vol.77, n°1, p.107-123.
- Nora P. (1997), Les lieux de mémoires, Paris, Gallimard.
- O’Reilly K., Benson M. (2009), « Lifestyle migration: escaping to the good life?”, in Benson M., O’Reilly K. (eds.) Lifestyle migrations : expectations, aspirations eriences, Ashgate, p.1-13.
- Péraldi M., Terrazonni L. (2016), « Nouvelles migrations ? Les Français dans les circulations migratoires européennes vers le Maroc », Autrepart, vol. 77, n°1, p.69-86.
- Pian A. (2005), « Aventuriers et commerçants sénégalais à Casablanca : des parcours entrecroisés », Autrepart, vol. 36, n°4, p. 167-182.
- Quashie H. (2009a), « L’île de Gorée, patrimoine de l’Unesco : les contradictions mémorielles d’un site classé et habité », Africa e Mediterraneo, n°65-66, p. 61-68. Quashie H. (2009b), «Désillusions et stigmates de l’exotisme. Quotidiens d’immersion culturelle et touristique au Sénégal », Cahiers d’études africaines, vol.1, n°193-194, p. 525-550.
- Quashie H.(2015),« La “blanchité”au miroir de l’africanité : migrations et constructions sociales urbaines d’une assignation identitaire peu explorée (Dakar, Sénégal) », Cahiers d’Etudes Africaines, vol. 4, n°220, p. 761-785
- Quashie H. (2016a), « Quand tourisme et migrations revisitent le passé colonial. Enjeux politiques, économiques et identitaires croisés des patrimoines de Gorée et Saint-Louis (Sénégal) », SociologieS [en ligne].
- Quashie H. (2016b), « Des migrants européens sur le littoral sénégalais (Petite Côte,Saloum) : entre ouverture économique et entre-soi identitaire », Autrepart, vol.1, n°77, p. 125-141.
- Riccio B. (2006), « Transmigrants mais pas “nomades.” Transnationalisme mouride en Italie », Cahiers d’Etudes Africaines, vol.66, n°1, p. 95-114.
- Sinou A. (1993), Comptoirs et villes coloniales du Sénégal: Saint-Louis, Gorée, Dakar. Paris, Karthala.
- Sudas I., Mutler M. (2006), « Immigration européenne de retraités vers la “Riviera turque” : le cas d’Alanya (côte méditerranéenne) », Revue européenne des migrations internationales, vol. 22, n°3.
- Tandian A. (2003) «Des migrations internationales à la question identitaire. Redéfinition de statuts des migrants et évolution des identités féminines dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal», Thèse de doctorat en sociologie, Université de Toulouse le Mirail.
- Tarrius A. (1989), Anthropologie du mouvement, Orléans, Paradigme Editions.
- Timera M.(2007),« Transnationaux et plurinationaux ? Emigration,retour et citoyenneté française au Sénégal. », in Petit V. (ed.) Migrations internationales de retour et pays d’origine, Les nouvelles collections du Ceped, p. 183-191.
- Timera M. (2011b), « La religion en partage, la couleur et l’origine comme frontière. lais au Maroc », Cahiers d’études africaines, n° 201, p. 145
Les références
Adam M. (2009), L’Afrique indienne. Les minorités d’origine indo-pakistanaises en Afrique orientale, Paris, Karthala.
Amselle J-L. (2004), « Métissage, branchement et triangulation des cultures », Revue germanique internationale, n°21, p.41-51.
Bantman-Masum E.(2015), « Les Étatsuniens de Mérida, Mexique : mobilité ou migration? », Revue Européenne des Migrations Internationales, vol.2, n°31, p.119-138.
Bava S. (2000), « Reconversions et nouveaux mondes commerciaux des Sénégalais mourides à Marseille», Hommes et Migrations, n°1224, p.46-55.
Bondaz J., Isnart C., Leblon A. (2012), « Au-delà du consensus patrimonial », Civilisations, vol.1, n°61, p.9-22.
Bourdieu P., (1979), La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Editions de minuit.
Boutiller J-L., Copans J., Fiéloux M. et al., (1978), Le tourisme en Afrique de l’Ouest.
Panacée ou nouvelle traite ?, Paris, Maspero.
Bredeloup S. (2014), « Pluralité des parcours des étudiants ouest-africains en Chine », Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs, n°13, p. 139-165.
Camara A., De Benoist J-R. (2003), Histoire de Gorée, Paris, Maisonneuve et Larose. Cauvin Verner C. (2016), « Chantal, Momo, France, Abdou et les autres. Essai de typologie des économies affectives des couples mixtes à Marrakech (Maroc) », Cahiers d’Etudes Africaines, vol.1-2, n°221, p. 153-173.
Chabloz N., Raout J. (dir.), (2009), Tourismes. La quête de soi par la pratique des autres, Cahiers d’études africaines, vol. 1-2, n°193-194, Paris, EHESS.
Coslado E.,McGuiness J.,Miller C.(eds.),(2013) Médinas immuables ? Gentrification et changement dans les villes historiques marocaines (1996-2010), Centre Jacques Berque.
Cousin S. (2006), « Le “tourisme culturel”, un lieu commun ambivalent », Anthropologie et sociétés, vol.2, n°30, p. 153–173.
Cousin S. (2008), « L’Unesco et la doctrine du tourisme culturel : généalogie d’un « bon » tourisme », Civilisations, vol 1-2, n°57, p. 41 – 56.
Cousin S., Mengin C. (2011), « Porto-Novo, Bénin. Une patrimonialisation contrariée ? », in Vernières M. (dir.), Patrimoine et développement. Etudes pluridisciplinaires, Gemdev Karthala, p.111-136
Croucher S. (2012), « Privileged mobility in an age of globality », Societies, n°2, p.1-13 Cruise O’Brien R. (1972) White society in black Africa. The French of Senegal, Londres,Faber & Faber.
Daum C. & Dougnon I. (2009), L’Afrique en mouvement, Hommes et migrations, 1279.
Despres A. (2017), « Venu pour les plages, restées pour les garçons ? Du tourisme à l’expatriation amoureuse des femmes occidentales à Zanzibar », Recherches familiales, n°14, p. 67-78.
Dia H. (2008), « Les ressources d’une diaspora de la moyenne vallée du fleuve Sénégal », in Diop M.C. (ed.) Le Sénégal des migrations : mobilités, identités et sociétés, Paris, Crepos Karthala, p.179-194.
Dia H. (2014), « Figures étudiantes sénégalaises à l’étranger : de la recherche de l’excellence transnationale au retour contraint dans la communauté », Hommes et migrations, n°1307,p. 95-103.
Dia H. (2015), « Le retour au pays des diplômés sénégalais : entre « développement » et entreprenariat privé », Journal of international Mobility, vol.1, n°3, p. 115-128.
Diouf M. (2000), “The Senegalese Murid Trade Diaspora and the Making of a Vernacular Cosmopolitanism,” Public Culture, vol. 12, n°3, p. 679-702.
Dos Santos I. (2016), « L’Angola, un Eldorado pour la jeunesse portugaise ? Mondes imaginés et expériences de la mobilité dans l’espace lusophone », Cahiers d’études africaines, vol. 221, n°1 p.29-52.
Dozon J-P. (2003), Frères et sujets. La France et L’Afrique en perspective, Paris, Flammarion.
Dozon J-P. (2012), Saint-Louis du Sénégal. Palimpseste dune ville, Paris, Karthala.
Ebin V. (1993), « Les commerçants mourides à Marseille et à New-York. Regards sur les stratégies d’implantation », in Grégoire E., Labazée P. (ed.), Grands commerçants d’Afrique de l’Ouest.
Logiques et pratiques d’un groupe d’hommes d’affaires contemporains, Paris, Karthala Orstom, p.101-123
Evrard O. (2006), « L’exotisme et le domestique », Autrepart, n°40, p. 151-167.
El Chab M. (2016), « La migration régionale et entrepreneuriale des Libanais de Dakar, Abidjan et Ouagadougou », Emulations, vol.17, p.77-92.
Fouéré M-A. (2016), « Généalogie des récits de l’esclavage à Zanzibar. L’histoire disputée et le patrimoine contesté du marché aux esclaves », in Juhé-Beaulaton D. Guillaud D., Girault Y., Cormier-Salem M-C. (ed.), Le local dans la valorisation et la mise en scène des patrimoines.
Kurzac-Souli A-C. (2013), « Les médinas marocaines, un nouveau type de gentrification? », in Coslado E., McGuiness J., Miller C. (eds.), Médinas immuables ? Gentrification et changement dans les villes historiques marocaines (1996-2010), Centre Jacques Berque, p. 79-100.
Louveau F. (2016), « Migrants européens dans la ville de Saint-Louis du Sénégal : des stratégies hétérogènes pour négocier sa place dans la cité », Autrepart, vol.77, n°1, p.107-123.
Nora P. (1997), Les lieux de mémoires, Paris, Gallimard.
O’Reilly K., Benson M. (2009), « Lifestyle migration: escaping to the good life?”, in Benson M., O’Reilly K. (eds.) Lifestyle migrations : expectations, aspirations eriences, Ashgate, p.1-13.
Péraldi M., Terrazonni L. (2016), « Nouvelles migrations ? Les Français dans les circulations migratoires européennes vers le Maroc », Autrepart, vol. 77, n°1, p.69-86.
Pian A. (2005), « Aventuriers et commerçants sénégalais à Casablanca : des parcours entrecroisés », Autrepart, vol. 36, n°4, p. 167-182.
Quashie H. (2009a), « L’île de Gorée, patrimoine de l’Unesco : les contradictions mémorielles d’un site classé et habité », Africa e Mediterraneo, n°65-66, p. 61-68. Quashie H. (2009b), «Désillusions et stigmates de l’exotisme. Quotidiens d’immersion culturelle et touristique au Sénégal », Cahiers d’études africaines, vol.1, n°193-194, p. 525-550.
Quashie H.(2015),« La “blanchité”au miroir de l’africanité : migrations et constructions sociales urbaines d’une assignation identitaire peu explorée (Dakar, Sénégal) », Cahiers d’Etudes Africaines, vol. 4, n°220, p. 761-785
Quashie H. (2016a), « Quand tourisme et migrations revisitent le passé colonial. Enjeux politiques, économiques et identitaires croisés des patrimoines de Gorée et Saint-Louis (Sénégal) », SociologieS [en ligne].
Quashie H. (2016b), « Des migrants européens sur le littoral sénégalais (Petite Côte,Saloum) : entre ouverture économique et entre-soi identitaire », Autrepart, vol.1, n°77, p. 125-141.
Riccio B. (2006), « Transmigrants mais pas “nomades.” Transnationalisme mouride en Italie », Cahiers d’Etudes Africaines, vol.66, n°1, p. 95-114.
Sinou A. (1993), Comptoirs et villes coloniales du Sénégal: Saint-Louis, Gorée, Dakar. Paris, Karthala.
Sudas I., Mutler M. (2006), « Immigration européenne de retraités vers la “Riviera turque” : le cas d’Alanya (côte méditerranéenne) », Revue européenne des migrations internationales, vol. 22, n°3.
Tandian A. (2003) «Des migrations internationales à la question identitaire. Redéfinition de statuts des migrants et évolution des identités féminines dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal», Thèse de doctorat en sociologie, Université de Toulouse le Mirail.
Tarrius A. (1989), Anthropologie du mouvement, Orléans, Paradigme Editions.
Timera M.(2007),« Transnationaux et plurinationaux ? Emigration,retour et citoyenneté française au Sénégal. », in Petit V. (ed.) Migrations internationales de retour et pays d’origine, Les nouvelles collections du Ceped, p. 183-191.
Timera M. (2011b), « La religion en partage, la couleur et l’origine comme frontière. lais au Maroc », Cahiers d’études africaines, n° 201, p. 145