2 - The Invisible Cohesion of African Leadership: The Lead Up to the 1819 Battle at Grahamstown Reconsidered
Corresponding Author(s) : Julia C. Wells
Afrika Zamani,
No 17 (2009): Afrika Zamani: Revue annuelle d’histoire africaine: Numéro spécial sur la relecture de l’histoire et de l’historiographie de la domination et de la résistance en Afrique
Résumé
Les historiens ont souvent des difficultés face au besoin d’expliquer la manière dont la désunion au sein des leaders africains a aidé à baliser la voie de la conquête coloniale. Dans la partie orientale du Cap de l’Afrique du Sud, le succès des britanniques dans leur conquête du territoire du peuple Xhosa a été fréquemment attribué à une lutte de pouvoir âpre entre le Chef Ngqika et son oncle le Chef Ndlambe de la nation Rharhabe. Dès l’arrivée des britanniques pour la première fois dans la région en 1798, le Chef Ngika, nouvellement intronisé, a tenté de s’assurer de leur concours pour contrer l’influence de son oncle qui venait de transmettre les rênes du pouvoir, suite à un long règne. Au cours des vingt années qui suivirent, les deux leaders sont allés en guerre l’un contre l’autre à trois reprises. L’ultime défaite massive d’une force Xhosa prodigieuse d’environ 10.000 hommes à la bataille de Grahamstown en 1819 fut perçue comme étant la période charnière de la puissance Xhosa, confirmant le lourd prix à payer pour les rivalités royales. Toutefois, cet article identifie une tendance concomitante sur une coopération entre les deux chefs qui a été occultée par les chercheurs. Il indique qu’à travers les vingt années tumultueuses consacrée à la résistance contre la présence britannique, le plus jeune chef en est arrivé à comprendre l’impératif d’une plus grande unité pour faire face à un ennemi dangereux. Un bon point de départ serait les récits des historiens informels Xhosa qui affirment que les conflits entre les Chefs revêtaient plus un caractère visant à discipliner et renforcer les valeurs traditionnelles du leadership, que celui d’une rivalité pour la domination unique de l’un sur l’autre. L’esprit rarement apprécié de la construction de la nation est retracé dans cet article sur la base des traditions orales, des sources d’archives et de traductions de textes écrits dans la langue Xhosa.
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