8 - Pratiques et logiques de l'épargne collective chez les migrants maliens et sénégalais en France
Corresponding Author(s) : Seydi Ababacar Dieng
Afrique et développement,
Vol. 27 No 1-2 (2002): Afrique et développement
Résumé
Les migrants maliens et sénégalais résidant en France ont créé et développé de structures collectives - tontines et associations. Ces structures constituent des réseaux communautaires de solidarité financière, économique et sociale. Elles reposent donc sur l'entraide et la solidarité qui sont les valeurs constitutives du fondement des sociétés africaines - basées sur la reconnaissance mutuelle et la réciprocité des relations. A l'instar des groupes dans les pays d'origine, ces structures regroupent souvent des migrants de situation sociale proche. L'existence et le fonctionnement de ces structures requièrent une assise financière solide et exigent la constitution d'une épargne collective. Celle-ci sert en effet, selon l'objectif spécifique à chaque structure, de moyen de protection sociale, d'instrument d'entraide entre les membres ou d'outil de développement économique et social des localités d'origine.
Télécharger la référence bibliographique
Endnote/Zotero/Mendeley (RIS)BibTeX
- Dewitte, P., 1995, «Les migrants, coopérants de demain», Prqjet, n° 241, mars-j pp, 80 88.
- Dia, D., 1991, «Tontines immigrées», Mémoire de DEA Monnaie-Finance-Banc École doctorale de sciences économiques, Université Lumière Lyon 2.
- Dia, D., 1995, «Tontines africaines en France et frustration financière», in Servet M. (dir.) Épargne et liens sociaux. Études comparées d'infarmalités financières, collect Cahier Finance, Ethnigue, Confiance, Paris; 306 p, pp. 241-261.
- Dieng, S. A., 2000, «Épargne, crédit et migration: le comportement financier migrants, maliens et sénégalais en France», Thèse de doctorat (N.R.), Univer Lumière Lyon 2, 421 p.
- Dieng, S. A., 1998a, «Comportement financier des immigrés sénégalais et malic résultats d'entretiens avec des migrants et groupes de migrants sénégalai maliens de France», Worleingpaper, Centre Walras, n° 216, 40 p. ·
- Die.n.g; S, A. et Guérin. I., 1998, «Caractéristiques de l'épargne des migrants mal et sénégalais en France», Raf>port pour la Direction des Populations et Migrations, GROUSHO/Centre Walras, janvier, 35 p.
- Diop, A. M., 1994,
- Dupuy;. C. et Servet, J. M., 1987, «Pratigues informelles d'épargne et de ptexemf>le sénégalais»; Économie ,t humanisme, n° 294, pp. 40-54.
- Dzaka, T., 2001; , in Ponson B. et Niculescu (éds.), Actes à paraître en 2003 sur CD des VII
- Huber, J., 1981', «Projets auto-otganisés et réseaux d'entraide», Futuribles, n° 40,pp. 46-54.
- Hugon1 P., 1993; L'économie de l'Afriq11e, Paris, La Déc0uverte; Collection Repère, 12 Insee,.1998, Enquête sur l'emploi de 1998: résultats détaillés, Collection INSEE RésultEmploi,Revenus, n° 141-142, 198 p
- Institut Panos, 1993, «Migrants acteurs du développement», dossier, Hommes etMigrations, 1165, mai, 65 p.
- Institut Panos, 1993, Quand les immigrés du Sahel construisent leur pays , Éditionsl'Harmattan, Paris, 207 p.
- Keynes, J. M., 1936, Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie , Paris, Payot,387 p.
- Lavigne Delville, P., 1991a, «Migration et structuration associative: enjeux dans lamoyenne vallée», in Crousse, B. et al (dir.) La vallée du fleuve Sénégal: évaluations etperspectives d'une décennie ď aménagements, Paris, Karthala, 380 p, pp. 117-139.
- Lavigne Delville, P., 1991b, La rivière et la valise : irrigation, migration et stratégies paysannesdans la vallée du fleuve Sénégal ' Paris, Syros-Alternatives, 231 p.
- Lelart, Michel, (dir.), Finance informelle et financement du développement , Universitésfrancophones, FMA/ AUPELF-UREF, Beyrouth.
- Lelart, Michel, (dir.) 1990, La Tontine , AUPELF-UREF, John Libbey Eurotext, Paris.
- Loum Diagne, M., 1990, «Le Mouvement des Financières Africaines», Epargne sansfrontières , n°18, pp. 48-50.
- Ma Mung, E., 1996, «Entreprise économique et appartenance ethnique», REMI , vol.12, n° 2, pp. 211-233.
- Mayoukou, C, 1994, Le système des tontines en Afrique: un système bancaire informel ' Paris,l'Harmattan, 143 p,
- Merckling, O., 1986, «Transformations des emplois et substitutions travailleursfrançais - travailleurs immigrés: le cas de l'automobile», Soäologie du travail ' n° 1,pp. 58-74.
- Pairault, T., 1998, «Finance informelle et entrepreneuriat chinois», in J.-M. Servet etD. Vallat, Rapport Exclusion et liens financiers 1997, AEF/Montchrestien, 287 p.,pp. 174-177.
- Quiminal, C., 1991, Gens d'ici, gens d'ailleurs , Paris, Christian Bourgois Éditeur, 222 p.
- Quiminal, C., 1995, «La famille Soninké en France», Hommes et Migrations, 1185, pp.26-31
- Sagna, L., 1998, «Les usages sociaux et culturels de la monnaie: une clientèle endifficulté à la Poste et la gestion de ces incertitudes», Thèse de Doctorat, UFRde Sociologie, Université de Caen, 398 p.
- Sen, Amartya, 1991, Ethique et économie , traduit de l'anglais par Sophie Marnat, 1993,Paris, PUF, 364 p.
- Servet, J.-M., 1995, «Légitimité et illégitimité des pratiques monétaires et financières:exemples africains», in M. Aglietta et A. Orléan(dir.) [1995]. Souveraineté, légitimitéde la monnaie , Association d'Économie Financière, Paris, 414 p, pp. 289-333.
- Servet, J.-M., 1996, «Mobiles d'épargne et différents types d'épargnants. Approchessocio-économiques dans le contexte de l'Afrique subsaharienne», Annalesmarocaines d'économie , n°17, automne, pp. 51-58.SOPEMI, 1994, Migration et développement: un nouveau partenariat pour la coopération ,Rapport Annuel 1993, Paris, OCDE, 343 p.
- Tall, S. M., 1994, «Les investissements immobiliers des migrants internationaux àDakar», REMI, vol. 10, n° 3, pp. 137-151.
- Thave, S., 2000, «L'emploi des immigrés en 1999», INSEE Première, mai, n° 717.
Les références
Dewitte, P., 1995, «Les migrants, coopérants de demain», Prqjet, n° 241, mars-j pp, 80 88.
Dia, D., 1991, «Tontines immigrées», Mémoire de DEA Monnaie-Finance-Banc École doctorale de sciences économiques, Université Lumière Lyon 2.
Dia, D., 1995, «Tontines africaines en France et frustration financière», in Servet M. (dir.) Épargne et liens sociaux. Études comparées d'infarmalités financières, collect Cahier Finance, Ethnigue, Confiance, Paris; 306 p, pp. 241-261.
Dieng, S. A., 2000, «Épargne, crédit et migration: le comportement financier migrants, maliens et sénégalais en France», Thèse de doctorat (N.R.), Univer Lumière Lyon 2, 421 p.
Dieng, S. A., 1998a, «Comportement financier des immigrés sénégalais et malic résultats d'entretiens avec des migrants et groupes de migrants sénégalai maliens de France», Worleingpaper, Centre Walras, n° 216, 40 p. ·
Die.n.g; S, A. et Guérin. I., 1998, «Caractéristiques de l'épargne des migrants mal et sénégalais en France», Raf>port pour la Direction des Populations et Migrations, GROUSHO/Centre Walras, janvier, 35 p.
Diop, A. M., 1994,
Dupuy;. C. et Servet, J. M., 1987, «Pratigues informelles d'épargne et de ptexemf>le sénégalais»; Économie ,t humanisme, n° 294, pp. 40-54.
Dzaka, T., 2001; , in Ponson B. et Niculescu (éds.), Actes à paraître en 2003 sur CD des VII
Huber, J., 1981', «Projets auto-otganisés et réseaux d'entraide», Futuribles, n° 40,pp. 46-54.
Hugon1 P., 1993; L'économie de l'Afriq11e, Paris, La Déc0uverte; Collection Repère, 12 Insee,.1998, Enquête sur l'emploi de 1998: résultats détaillés, Collection INSEE RésultEmploi,Revenus, n° 141-142, 198 p
Institut Panos, 1993, «Migrants acteurs du développement», dossier, Hommes etMigrations, 1165, mai, 65 p.
Institut Panos, 1993, Quand les immigrés du Sahel construisent leur pays , Éditionsl'Harmattan, Paris, 207 p.
Keynes, J. M., 1936, Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie , Paris, Payot,387 p.
Lavigne Delville, P., 1991a, «Migration et structuration associative: enjeux dans lamoyenne vallée», in Crousse, B. et al (dir.) La vallée du fleuve Sénégal: évaluations etperspectives d'une décennie ď aménagements, Paris, Karthala, 380 p, pp. 117-139.
Lavigne Delville, P., 1991b, La rivière et la valise : irrigation, migration et stratégies paysannesdans la vallée du fleuve Sénégal ' Paris, Syros-Alternatives, 231 p.
Lelart, Michel, (dir.), Finance informelle et financement du développement , Universitésfrancophones, FMA/ AUPELF-UREF, Beyrouth.
Lelart, Michel, (dir.) 1990, La Tontine , AUPELF-UREF, John Libbey Eurotext, Paris.
Loum Diagne, M., 1990, «Le Mouvement des Financières Africaines», Epargne sansfrontières , n°18, pp. 48-50.
Ma Mung, E., 1996, «Entreprise économique et appartenance ethnique», REMI , vol.12, n° 2, pp. 211-233.
Mayoukou, C, 1994, Le système des tontines en Afrique: un système bancaire informel ' Paris,l'Harmattan, 143 p,
Merckling, O., 1986, «Transformations des emplois et substitutions travailleursfrançais - travailleurs immigrés: le cas de l'automobile», Soäologie du travail ' n° 1,pp. 58-74.
Pairault, T., 1998, «Finance informelle et entrepreneuriat chinois», in J.-M. Servet etD. Vallat, Rapport Exclusion et liens financiers 1997, AEF/Montchrestien, 287 p.,pp. 174-177.
Quiminal, C., 1991, Gens d'ici, gens d'ailleurs , Paris, Christian Bourgois Éditeur, 222 p.
Quiminal, C., 1995, «La famille Soninké en France», Hommes et Migrations, 1185, pp.26-31
Sagna, L., 1998, «Les usages sociaux et culturels de la monnaie: une clientèle endifficulté à la Poste et la gestion de ces incertitudes», Thèse de Doctorat, UFRde Sociologie, Université de Caen, 398 p.
Sen, Amartya, 1991, Ethique et économie , traduit de l'anglais par Sophie Marnat, 1993,Paris, PUF, 364 p.
Servet, J.-M., 1995, «Légitimité et illégitimité des pratiques monétaires et financières:exemples africains», in M. Aglietta et A. Orléan(dir.) [1995]. Souveraineté, légitimitéde la monnaie , Association d'Économie Financière, Paris, 414 p, pp. 289-333.
Servet, J.-M., 1996, «Mobiles d'épargne et différents types d'épargnants. Approchessocio-économiques dans le contexte de l'Afrique subsaharienne», Annalesmarocaines d'économie , n°17, automne, pp. 51-58.SOPEMI, 1994, Migration et développement: un nouveau partenariat pour la coopération ,Rapport Annuel 1993, Paris, OCDE, 343 p.
Tall, S. M., 1994, «Les investissements immobiliers des migrants internationaux àDakar», REMI, vol. 10, n° 3, pp. 137-151.
Thave, S., 2000, «L'emploi des immigrés en 1999», INSEE Première, mai, n° 717.